Il est le troisième soldat français a perdre la vie au Mali depuis le début de l’opération Serval, le 11 Janvier 2013. Cédric Charenton, 26 ans, appartenait au 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers dans l’Ariège. L’homme a été tué lors d’une opération des forces françaises contre les « groupes terroristes » dans le massif Ifoghas, région montagneuse proche de la frontière algérienne, où se sont retranchés plusieurs groupes jihadistes. C’est ici que le Sergent-chef Harold Vormezeele a également perdu la vie le 19 février 2013.
Le caporal Charenton a été tué alors que sa section montait à l’assaut d’une position ennemie située à une cinquantaine de kilomètre au sud de Tessalit. Cette opération a permis de « neutraliser » environ 15 combattants islamistes. D’après le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, ces combats, à très courte distance (parfois moins de 50m) ont été « les plus violents » depuis le début des opérations françaises.
Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nous ayons menés sur le territoire malien nous animera à jamais.
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) 3 mars 2013
Le président François Hollande a salué «le sacrifice de ce jeune soldat» ainsi que «le courage et l’ardeur des forces françaises engagées dans le combat contre les groupes armés terroristes», tandis que Matignon a voulu rappeler que « la France est déterminée à tenir ses engagements et à poursuivre ses actions aux côtés du peuple malien et des contingents africains».
A ce jour, 4000 soldats français sont toujours engagés au Mali.