Afin d’être en norme à l’horizon 2025, une majorité des métropoles de plus de 150 000 habitants ont durci les règles concernant les zones de faibles émissions. Depuis le 1er janvier 2023, une nouvelle dynamique est instaurée par les autorités. Nul ne reste en marge de ce changement qui consiste à définitivement écarter les véhicules les plus polluants.
Plan de l'article
- Cas de la ville de Paris
- Cas de la ville de Grenoble
- Cas de la ville de Montpellier
- Cas de la ville d’Aix-Marseille-Provence
- Cas de la ville de Toulouse
- Cas de la ville de Saint-Étienne
- Cas de la ville de Reims
- Cas de la ville de Lyon
- Cas des villes de Rouen et de Strasbourg
- Cas de la ville de Bordeaux
- Comment obtenir sa vignette Crit'air ?
Cas de la ville de Paris
Comme d’autres métropoles, la capitale n’est pas en reste des interdictions de circulation liées aux vignettes Crit’air obsolètes. La zone de faibles émissions du Grand Paris qui s’étend sur près de quarante communes affecte des millions d’automobilistes. Sans surprise pour cette année, les véhicules porteurs des vignettes Crit’air 4 et 5 sont toujours interdits de 8 h à 20 h. Aucune évolution n’est prévue au cours de l’année 2023. Par contre, les véhicules Crit’air 3 devraient être bannis après les jeux olympiques de 2024.
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Cas de la ville de Grenoble
La population grenobloise n’a aucun souci à se faire en ce début d’année. Ce n’est qu’à partir du 1er juillet qu’elle devra respecter les règles de la zone de faibles émissions de Grenoble. Dès le début de l’été, les véhicules avec des vignettes Crit’air 5 seront interdits de la circulation. Peu de temps après, ce sera l’exclusion des véhicules Crit’air 4.
Cas de la ville de Montpellier
La zone de faibles émissions de Montpellier se consolide doucement et sûrement au fil du temps. La verbalisation n’est pas au programme jusqu’à ce que la période de pédagogie s’achève le 31 juillet. En attendant, les essences avec une immatriculation d’avant 1997 et les diesels d’avant 2001 sont immédiatement exclus. D’ici juillet 2026, la zone de faibles émissions de Montpellier s’élargira avec une trentaine de communes.
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Cas de la ville d’Aix-Marseille-Provence
La zone de faibles émissions d’Aix-Marseille-Provence a été mise en place dès le retour des vacances. Depuis septembre dernier, la cité phocéenne priorise la pédagogie pour ses habitants. Désormais, les véhicules arborant des vignettes Crit’air 5 ne sont plus acceptés dans la ville de Marseille. Toute infraction sera suivie d’une amende de 68 euros. À compter de septembre 2023, les véhicules avec des vignettes Crit’air 4 seront également sur liste rouge pour le bien de la zone de faibles émissions d’Aix-Marseille-Provence.
Cas de la ville de Toulouse
Les voitures, motos et deux-roues motorisés ayant des vignettes Crit’air 4 et 5 sont proscrits de la zone de faibles émissions de Toulouse. Ladite zone s’étend sur presque toute la ville de Toulouse en incluant les communes de Colomiers et Tournefeuille. Pour plus de transparence, le principe du « pass ZFE » a été voté en décembre pour autoriser les véhicules les plus polluants de se déplacer 52 jours par an. Ils devront remplir au préalable un formulaire.
Cas de la ville de Saint-Étienne
L’heure n’est pas aux lourdes décisions dans la métropole de Saint-Étienne. Sa zone à faibles émissions se met en place petit à petit et ne touche pas tous les automobilistes. Depuis son instauration, seuls les poids lourds non classés et les utilitaires légers avec des immatriculations d’avant octobre 1997 sont prohibés. Il faudra attendre 2025 pour que les fourgons et poids lourds avec des vignettes Crit’air 4 et 5 soient définitivement interdits.
Cas de la ville de Reims
Reims s’attèle sérieusement à appliquer la zone de faibles émissions. La période de pédagogie a pris fin, il est donc temps de sévir. Tous les véhicules avec des vignettes Crit’air 4 et plus encore ne font plus partie du paysage de la métropole. Les diesels de type Euro 2 et Euro 3 ne sont plus la bienvenue en attendant le tour des diesels d’avant 2011 en 2024.
Cas de la ville de Lyon
Depuis le 1er janvier, la zone à faibles émissions de Lyon s’adonne aux verbalisations. Tout véhicule arborant la vignette Crit’air 5 n’est plus admis au sein du périmètre de ville lyonnaise. En cas de non-respect, l’auteur du trouble devra payer une amende de 68 euros. Les vignettes Crit’air 4 et 3 suivront respectivement en 2024 et 2025.
Cas des villes de Rouen et de Strasbourg
La zone de faibles émissions de Strasbourg englobe près de 30 communes. À ce jour, ce sont les véhicules à vignette Crit’air 5 qui ne sont plus autorisés à circuler dans la métropole strasbourgeoise. Tandis que la ville de Rouen se remet des difficultés rencontrées en septembre 2022. Pour cette année 2023, un nouveau départ est à l’horizon avec l’expulsion des véhicules non classés, des Crit’air 5 et 4 sur l’étendue du territoire de la Rouen-Normandie.
Cas de la ville de Bordeaux
La ville de Bordeaux est également concernée par la mise en place de vignettes Crit’air. Depuis janvier 2022, les véhicules Crit’air 5 ne peuvent plus circuler dans l’hypercentre bordelais. Cette mesure a été étendue à tous les véhicules non classés et ceux avec une vignette Crit’air 4 depuis le mois de septembre dernier.
Cette zone à circulation restreinte (ZCR) concerne un périmètre délimité par des bornages ou des panneaux signalétiques. Elle s’étend sur une superficie d’environ 200 hectares au sein du centre-ville bordelais, ce qui représente près de deux tiers du territoire intra-boulevards.
Les conducteurs doivent donc être vigilants et bien vérifier leur vignette afin d’éviter toute contravention ou amende pouvant aller jusqu’à 68 euros pour un défaut de présentation de la vignette correspondante à leur véhicule.
Le projet vise plusieurs objectifs tels que limiter la pollution atmosphérique, améliorer la qualité de l'air et protéger ainsi la santé publique tout en encourageant l'utilisation des transports écologiques tels que le covoiturage, ou encore les modes doux tels que le vélo ou même la marche à pied.
Cette politique n'est pas sans susciter certaines polémiques notamment auprès des automobilistes mécontents qui se sentent pénalisés par ces nouvelles restrictions alors qu'ils ont investi dans un véhicule respectueux des normes environnementales actuelles.
Comment obtenir sa vignette Crit'air ?
Si vous êtes propriétaire d'un véhicule motorisé, vous devez savoir comment obtenir votre vignette Crit’air. Effectivement, cette dernière permet de désigner la catégorie environnementale à laquelle appartient votre véhicule en fonction de ses caractéristiques techniques et des normes en vigueur.
Pour l'obtenir, une demande doit être faite auprès du site officiel dédié à cet effet (https://www.certificat-air.gouv.fr/). Pour cela, vous devez connaître la date de première mise en circulation.
Il suffit simplement de se rendre sur le site web pour faire une demande et payer les frais associés. Il est également possible de passer par un prestataire agréé qui s'occupera des démarches pour vous moyennant finance.
Veillez bien à ne pas oublier cette étape, car circuler sans vignette ou avec une catégorie inappropriée peut entraîner des contraventions pouvant aller jusqu'à 135 euros (en métropole) et même plus cher (jusqu'à 375 €) si elle est majorée !
Il est donc fortement recommandé aux automobilistes circulant dans les villes concernées par la vignette Crit’air d'avoir leur certificat, sous peine d'amende. Soyez vigilants et respectez ces mesures visant à améliorer notre qualité environnementale !